L’UE est traversée de courants divers, souvent contraires, sur l’attitude à adopter face à la Russie. A défaut de mieux, la politique russe de l’Union se matérialisera dans les prochaines semaines par l’adoption de nouvelles sanctions.
Cependant, les conditions de la décision en ce début d’année sont plus complexes que jamais. Premièrement, les expériences mitigées du passé appellent une réflexion nouvelle sur la nature et sur les cibles d’un nouveau train de sanctions. Deuxièmement, le contexte de la décision est singulièrement ardu, notamment en raison des circonstances sanitaires. Enfin, la Russie affiche désormais sans ambages son intempérance à l’égard des intentions européennes.
Le Pacte vert mis en place en 2019 vise à faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050. Cette initiative climatique s’est heurtée à une résistance farouche de la part des pays dépendants du charbon, et crée un nouveau défi pour la relation euro-russe. Une analyse de Danila Bochkarev.
Comment l’Union européenne doit-elle réagir face à l’arrestation de l’opposant russe Alexeï Navalny ? Pour l’heure, l’UE est en attente mais réfléchit à la manière de mobiliser un nouvel instrument de son action extérieure : un régime général de sanctions mis sur pied à la fin de l’année dernière.
Depuis l’accord conclu le 9 novembre 2020 entre Arménie et Azerbaidjan sous tutelle russo-turque, l’Europe semble avoir perdu la main dans le Caucase. Certes discret, le rôle qu’elle peut y jouer au lendemain du cessez-le-feu s’avère toutefois complexe, et mérite un examen dépassionné des moyens et des horizons de l’action extérieure de l’Union.